Comment remédier aux différentes pannes de sanitaires ? Le cas du dépannage de WC et autres toilettes

Votre réveil sonne, la journée ne fait que débuter, prévoit d’être assez remplie, entre le travail, l’école des enfants les courses… et pourtant elle pourrait commencer d’une manière bien plus désagréable : vos sanitaires qui font des siennes.

Horreur ? Va-t-il falloir tout détruire ? Entrevoir les masses de serpillières parce que vous présagez l’inondation ? Du calme, les pannes de sanitaires sont moins terrifiantes qu’il n’y parait, et un professionnel vous redonnera le sourire sous peu, mais encore faut-il en savoir les tenants et aboutissants des petits caprices de nos WC, toilettes et autres bidets et éléments constituant les sanitaires de votre maison ou au sein de votre entreprise.

En vrai, les étiologies de l’ensemble des pannes en la matière sont de deux principaux types :
– soit il s’agit d’une défaillance d’une pièce du système, généralement il s’agira du flotteur, et ainsi, n’assurant plus sa fonction, et c’est tout le système qui parait détérioré ;
– soit d’une dégradation ou d’une usure des différents dispositifs et mécanismes, engendrant ordinairement des défauts d’herméticité et d’étanchéité.

Ainsi, nous allons vous lister les différents aléas possibles du quotidien concernant vos sanitaires en commençant par ceux relatifs à votre chasse d’eau.

En effet, une fuite à ce niveau, qui provoque un écoulement d’eau permanent entraîne nécessairement une augmentation de la consommation d’eau, ce qui n’est ni économique ni écologique.

À quoi peut être due cette panne de sanitaire ?

En première intention, la panne se situe au niveau des joints en caoutchouc qui peuvent être endommagés et qui n’assurent plus l’herméticité. D’autre part, la pièce maîtresse de la chasse d’eau s’appelle le robinet flotteur. Celui-ci a besoin d’être rigoureusement ajusté et réglé au type de toilette WC en fonction. Effectivement, c’est ce dispositif qui va informer le mécanisme général que le réservoir est plein et donc qu’il arrête de se remplir. C’est pourquoi, si ce robinet flotteur est défectueux, il ne pourra plus stopper l’arrivée d’eau.

Cela peut aussi avoir une autre conséquence, le réservoir d’eau peut se vider par le trop plein et encore une fois, cette panne est le pénible résultat d’un ajustage du flotteur inadéquat.

En deuxième intention, il est évident qu’une chasse d’eau n’est pas conçue pour être immortelle. L’ensemble des pièces en cuivre, en plastique, en caoutchouc ou en résine etc., est amené à subir une certaine usure, à s’abîmer et se détériorer. Ainsi selon la localisation et la fonction de la pièce usée, vous pourrez constater des fuites d’eaux, des sifflements et autres sons et incidents, parfois originaux…

Ceci est d’autant plus valable lors des pannes relatives au réservoir WC, ou plus généralement aux réservoirs d’eau de tous types de toilettes. Il est fréquent d’observer le réservoir d’eau qui s’écoule continuellement dans la cuvette des toilettes: c’est le problème du toilette qui coule, du WC qui fait du bruit ou d’une panne dans l’évacuation d’eau. Encore une fois, la qualité des différents joints est remise en doute puisque ils sont à la base de tous les niveaux d’étanchéités entre les pièces de la machinerie, tels que le clapet, la soupape, le réservoir, le flotteur etc…

Par ailleurs, il est possible que ce problème de réservoir soit dû à un défaut de serrage des papillons (vis assurant la jonction entre les différents dispositifs).

D’autre part, vous pouvez observer un déséquilibre du réservoir d’eau, ainsi à chaque chasse d’eau, il va remuer et trembler. Il sera donc nécessaire de rectifier l’assise du réservoir et de vérifier l’ensemble des dispositifs assurant sa stabilité. Ces hypothèses sont aussi valables pour un broyeur WC en panne.

Pour finir, il est clair que l’analyse de la panne est une condition primordiale à la résolution du problème, mais le dépannage à proprement parlé ne sera intégral et fiable que s’il est réalisé par un plombier expérimenté, expert et professionnel en dépannage de sanitaires.

Le métier de plombier chauffagiste

Le métier de plombier-chauffagiste, aussi connu sous les dénominations d’artisan plombier, dépanneur plombier ou plus simplement chauffagiste, n’est pas de tout repos.

Avant de commencer à détailler l’ensemble du travail et du métier inherent à tout bon plombier-chauffagiste, pensez une seconde à la responsabilité d’un véritable plombier chauffagiste: s’assurer de la sécurité de l’installation, tant pour le chauffage que pour la ou les chaudières ou systèmes de réchauffement des liquides de chauffage; tester la fiabilité des matériaux et dispositifs installé ou mis en place par rapport à la demande en ressource et en service désirée par le lieu à chauffer; évaluer la pertinence des installation par rapport au budget mis à disposition; entretenir à long terme le système de chauffage, les chauffe-eau et plus généralement la ou les chaudières épaulant le système de chauffage.

Bref, vous l’aurez compris, la tache est ardue lorsque l’on associé le métier de plombier-chauffagiste aux responsabilité inhérente au bon déroulement de l’exercice de ses fonctions.

Pannes et dépannages de chaudières au fioul: ce qu’il faut savoir

L’hiver approche, on ressort les moufles, les couettes, ou allume sa chaudière au fioul ou au gaz, on prépare les manteaux et surtout les mouchoirs en prévision des rhumes des enfants. Mais pas seulement pour leur petit nez, qui dit vague de froid, dit les dépenses qui s’en suivent. Vous vous pensez à l’abri de ce genre de mésaventures parce que vous êtes équipés d’une chaudière au fioul, mais encore faut-il s’assurer de son bon fonctionnement et qu’elle ne sombre pas dans le panel de pannes de chaudières et chauffages auxquelles elle est assujettie.

Effectivement, l’ensemble des mécanismes qui constituent la chaudière au fioul, ou au gaz, sont susceptibles de vous provoquer quelques sueurs froides en ne voulant plus fonctionner au moment de l’hiver et d’allumer votre chauffage.

Quoi de plus frustrant qu’une chaudière alimentée au fioul qui s’allume puis qui s’éteint quelques instants après.

On récidive une tentative d’allumage et rebelote, même résultat.

Surtout, ne vous acharnez pas, les chaudières au fioul sont justement équipées d’un programme de sécurité interne qui provoque l’arrêt de la chaudière volontairement. Ce programme de sécurité se déclenche lors d’un dysfonctionnement des mécanismes ou d’une panne de toute sorte afin de préserver le système et les risques occasionnés par un mauvais fonctionnement de la chaudière qui est couplée au chauffage et au ballon d’eau chaude.

De quelle type de panne peut-il s’agir ?
Pour répondre à cette question, il est utile de comprendre le fonctionnement de cette chaudière pour en saisir les différentes failles et sources d’incidents. N’oubliez pas que votre chaudière alimente votre ballon d’eau chaude et les canalisations de votre chauffage. Il est donc important de comprendre les tenants et aboutissant d’une panne ou d’un mauvais fonctionnement de votre chaudière au fioul.

Tout d’abord, le principe de base se fonde sur une combustion entre du fioul domestique et de l’oxygène, aussi appelé gaz carburant. Cette combustion produit ainsi une grande quantité de chaleur qui est transférée vers les radiateurs, les différents chauffages de l’habitation et les systèmes de réchauffement d’eau courante à utilisation quotidienne (ballons ou autres réservoirs d’eau chaude). Cette combustion est effectuée grâce à un brûleur et dont le fioul y est acheminé grâce au gicleur (ne rigolez pas ;-).

Pour chacune des étapes énumérées, un problème ou une panne peut survenir et déclencher le système d’alerte du système de chaudière. En effet, une perturbation dans les réglages du gicleur ou du brûleur, entraînant une combustion imparfaite ou anarchique, peut être dangereux et nécessite donc une intervention d’un plombier professionnel pour y remédier. La connaissance de la plomberie de la chaudière au fioul considérée est primordial dans la réussite du dépannage de chaudière, au fioul comme au gaz d’ailleurs.

D’autre part, un dérèglement des électrodes de la chaudière, qui sont, elles, à l’origine des étincelles initiant la combustion peut entraîner, lui aussi, un défaut d’allumage de votre chaudière au fioul. En conséquence, il est nécessaire de vérifier la normalité de la flamme ; ainsi, sa couleur et sa forme peuvent être des indicateurs de la source du problème.

De plus, ces indicateurs peuvent aussi révéler un problème de débit ou d’apport d’air provoquant une combustion incomplète qui peut être très inquiétante à cause des émissions de gazes nocifs (monoxyde de carbone par exemple).

En outre, un manque de fioul peut lui aussi engendrer cette combustion imparfaite. Pis encore, cette diminution du niveau de carburant, pouvant être dissimulé par un défaut de la jauge ou du flotteur, aura des conséquences sur l’ensemble de la chaudière au fioul. En effet, la carence en fioul provoque une insuffisance de lubrifiant dans les canalisations et tuyauterie du système de chaudière, ainsi qu’un encrassement des filtres ou du gicleur de la chaudière… Tous ces petits maux, un après l’autre, vont causer l’usure prématurée de votre matériel et diminuer son espérances de vie, entraînant pannes et dépannages successifs.

Un moyen de remédier à cela sans risque est de souscrire un contrat d’entretien de chaudière auprès d’une plomberie professionnelle. Chaque années, une révision d’entretien est assuré par un professionnel qui s’assure de contrôler chaque point de la chaudière en fonction de sa marque, et assure un service de dépannage tout au long de l’année qui est inclut dans l’abonnement au contrat annuel de révision et d’entretien.

Par ailleurs, dans les chaudières au fioul, la dilatation de l’eau lors de son réchauffement entraîne une variation volumétrique qui va être permise et contrôlée par un vase d’expansion. Si ce vase d’expansion est percé ou coule, la pression à l’intérieur de la chaudière peut s’altérer et devenir néfaste pour le système de chauffage général.

Cette pression modifiée peut aussi être la conséquence de la présence d’air dans les différentes canalisations. Cette panne peut cependant être réglée par une simple purge du système qui est effectué par le plombier lors de la visite d’entretien annuelle.

Pour résumer, le symptôme principal de votre bonne vieille chaudière au fioul en cas de panne, n’est autre que son auto-extinction pour bloquer tous risques de surpression ou de combustion incomplète… Évidemment, le premier réflexe à avoir serait d’appeler un expert en plomberie de chaudière afin de s’assurer d’une intervention en toute prudence.

Les différentes pannes de chaudière

Avoir une chaudière chez soi apporte de nombreux avantages, mais également un certain nombre d’inconvénients face auxquels on ne sait pas toujours bien comment réagir. Les pannes de chaudières sont fréquentes, et il s’agit d’identifier la cause de ces dysfonctionnements avant d’appeler un plombier spécialiste ou un dépanneur chauffagiste d’urgence.

En possédant une chaudière, à quelles pannes peut-on donc être exposé ? Petite liste de celles qui sont les plus courantes et leurs causes les plus probables…

Tout d’abord, si la chaudière ne se met pas en marche, bien vérifier les branchements : tension dans le réseau électrique, interrupteur ou moteur à chaudière défectueux, câbles de la chaudière abîmés, faux contacts… Puis vérifier si l’alimentation en eau et gaz de la chaudière est correctement assurée.

Si la panne de la chaudière n’est due à aucun de ces problèmes, la liste ci-dessous peut fournir une solution:

– En premier lieu, il s’agit de faire attention aux bruits produits par la chaudière, car ils sont souvent les premiers témoins d’une panne. Ils peuvent résulter soit de l’ébullition de l’eau contenue à l’intérieur du ballon de la chaudière, soit de la présence d’air dans le système de chauffage, qu’il faudra purger.

– Des fuites de tuyauterie peuvent également survenir. Elles sont généralement dues à des problèmes d’étanchéité du clapet d’allumage de la chaudière, des différents joints de la chaudière, ou à un condensateur défectueux.

– Côté combustibles, faire attention à leur évacuation, à la qualité du bois utilisé (mauvaise combustion), mais aussi à l’arrivée d’air, qui peut être encrassée.

– On note aussi des pannes dues à la pression et à la température : leurs capteurs respectifs peuvent poser souci, les thermomètres tomber en panne ou bien, au contraire, on peut assister à une surchauffe de la chaudière.

– Les circuits de chauffage ne sont pas non plus en reste : attention au traitement de l’eau utilisé, car il peut provoquer une corrosion ou même une obstruction des tuyaux. Attention aussi au tirage de chaudière s’il n’est pas adapté, trop faible ou trop fort, des dysfonctionnements ou des pannes apparaissent, et des fumées sont susceptibles d’être créées.

– Pour éviter cela, il faut se concentrer tout d’abord sur les échanges d’air : si le ventilateur ne marche pas, si ses ailettes sont déformées, si la roue est encrassée ou encore s’il y a une mauvaise purge d’air, il est très probable que la chaudière ne fonctionne pas parfaitement.

– Enfin, il est possible d’avoir un problème de brûleur (les flammes sont inexistantes, une accumulation de gaz provoque des détonations).

Dans le cas de certains de ces problèmes (principalement de pression ou de température), le moniteur de l’appareil affiche un message d’erreur, puis le système s’arrête et se remet automatiquement en route. Si après la remise en marche, le problème persiste, la meilleure chose à faire est d’appeler un plombier spécialiste ou en cas d’urgence un plombier chauffagiste en dépannage d’urgence.

Il faut savoir cependant que la plupart de ces pannes peuvent être évitées, et leur meilleure prévention reste la vérification, l’entretien et le nettoyage annuel de sa chaudière, le plus souvent effectués par un plombier chauffagiste spécialiste. On évitera ainsi l’encrassement et l’obstruction des tuyaux, ou encore les problèmes de ventilation. Mieux vaut prévenir que guérir, et souvent, une simple consultation de contrôle annuelle coûte moins cher qu’une réparation ciblée d’urgence.

Entretenir le système reste la clé du bon fonctionnement de l’appareil, malgré tout si jamais une des pannes citées au-dessus survient, il est souvent plus prudent de s’en remettre à un dépanneur en plomberie.

La formation des artisans en danger

Par Le Figaro

Le naufrage de l’enseignement professionnel met en danger les savoir-faire français. Pâtissiers, menuisiers ou plombiers compétents sont une espèce en voie de disparition.

Il est 14 heures et le service bat son plein dans ce restaurant de Tours. Mais le commis rassemble ses affaires. Il a effectué ses heures, et son père l’attend dehors pour vérifier qu’il n’est pas exploité par son nouvel employeur. La scène est classique. Des jeunes sortant de lycée professionnel sans connaître les bases du métier, et sans la moindre motivation pour l’exercer. Mais parfaitement experts en droit du travail. Patron d’une petite entreprise de bâtiment, Michel Terrier se souvient d’un jeune sortant d’un CAP de couvreur : «Sur le premier chantier, nous l’avons vu blanchir, raconte cet homme désabusé. Il avait un vertige épouvantable. Mais il ne s’en était pas rendu compte lors de sa formation : par mesure de sécurité, on ne les faisait pas monter sur des toits mais sur des plans inclinés au ras du sol. Deux ans de perdus pour lui, pour la collectivité. Il s’est trouvé un petit emploi dans un supermarché.»

Luc Chatel l’a martelé : son ambition est de «revaloriser les filières professionnelles». Une urgence pour la nation, puisque ces filières accueillent un jeune sur trois. 703 000 en lycée professionnel, dont 180 000 dans des établissements privés, et 400 000 en apprentissage. Ces jeunes sont les futurs artisans qui entretiendront nos maisons, répareront nos voitures, nous coifferont et nous nourriront. Ils sont ceux qui perpétueront des savoir-faire dont la France s’honore : tapisserie, ébénisterie, pâtisserie ou dorure sur bois. Mais ils sont les mal-aimés du système scolaire, ceux dont les enseignants ont dit «il faut l’orienter» – n’importe où, d’ailleurs, vers un de ces métiers que les professeurs ne connaissent pas.

La réforme du bac pro y changera-t-elle quoi que ce soit ? Le diplôme est délivré en trois ans, au lieu de quatre, pour mieux attirer les élèves qui s’arrêtaient jusque-là au CAP, voire les pousser jusqu’à des études supérieures. Première victoire selon la Rue de Grenelle : le taux mirobolant de réussite au baccalauréat 2009 s’explique par le grand bond en avant des filières pro, passés de 77 à 87 % de réussite grâce à l’introduction d’un oral de rattrapage. La quantité ferait-elle la qualité ?

Destruction des savoirs professionnels

Revaloriser les filières professionnelles alors que la loi d’orientation sur l’école se donne comme objectif 50 % de diplômés du supérieur et que les politiques ne jurent que par «l’économie de la connaissance» relève de la gageure. Bernard Glatigny est menuisier. Il est l’auteur de Vers une France sans artisans (Albin Michel), un ouvrage qui explore tous les renoncements menant à la destruction des savoirs professionnels. «J’en veux aux conseillers d’orientation, s’énerve-t-il. On a conçu un système où tous les jeunes sont condamnés à faire des études supérieures. On garde les plus mauvais pour les métiers manuels. Il y a des jeunes brillants, qui ont un projet, et qu’on dissuade d’aller en formation professionnelle.»

L’orientation relève des professeurs de collège et des conseillers d’orientation, qui ne connaissent pas le monde de l’entreprise, et en ont une vision souvent curieuse… Le cuisinier Alain Chaplin, propriétaire du Moulin Fleuri à Veigné (Indre-et-Loire), se souvient par exemple d’avoir lu sur la fiche d’orientation d’un de ses stagiaires : «Tout juste bon pour l’hôtellerie.» Idéal pour motiver un jeune.

Christian Morfaux était professeur certifié en lycée professionnel avant de monter son entreprise de métallerie. «J’amenais les professeurs de français visiter nos élèves lors de leurs stages en entreprise, raconte-t-il. Ils étaient horrifiés. Ils les voyaient noirs de suie. Pour eux, c’était Zola. Ils ne comprenaient pas le plaisir, la fierté, de devenir quelqu’un de capable, de fabriquer quelque chose.» Par-delà les déclarations du ministère de l’Éducation nationale sur «l’égale dignité» des filières professionnelles, la politique d’allongement des formations révèle l’incompréhension de l’institution à l’égard du monde de l’artisanat.

«J’ai quitté l’Éducation nationale, explique Christian Morfaux, parce que les inspecteurs voulaient toujours plus de théorie. Forcément, un bout de craie et un tableau coûtent moins cher que des machines. Mais ce n’est qu’en se mettant devant l’ouvrage qu’on se confronte au réel. Dans un atelier, quand un geste est mal fait, ça ne pardonne pas.»

Bernard Glatigny, pour sa part, est encore plus sévère. «Le niveau de formation est nul, tranche-t-il. L’an dernier, un candidat au bac pro sur dix tenait la route. Nous avons eu une réunion avec le recteur : 85 % ont été reçus. On leur donne le diplôme, ce qui les fait monter mécaniquement dans la grille de salaire. Ils “valent” 1 500 euros net par mois, mais ils sont parfaitement incompétents. Au bout d’un mois, ils abandonnent parce qu’ils ne s’en sortent pas.» De fait, à l’époque où ces artisans ont préparé leur CAP en lycée professionnel, il se faisait en trois ans, avec neuf mois de stage. Aujourd’hui, il se prépare en deux ans, dont trois mois et demi de stage.

Tous les artisans et entrepreneurs, bien sûr, ne sont pas aussi sévères avec les lycées professionnels. Mais beaucoup plébiscitent l’apprentissage, tout en reconnaissant qu’il peut y avoir des ratés, mauvais tuteurs, apprentis livrés à eux-mêmes… Leur argument : la formation est mieux adaptée aux réalités du terrain. Encore faut-il s’entendre sur la notion d’adaptation.

Le cas du CAP de cuisine est emblématique des errances d’une formation professionnelle qui veut à tout prix répondre aux demandes des grandes entreprises, quitte à tuer un peu plus l’artisanat. «Les diplômes ont été rénovés selon les demandes des grands groupes hôteliers et agroalimentaires, explique Alain Chaplin, qui est également conseiller à l’éducation technologique pour le lycée hôtelier d’Indre-et-Loire. On a supprimé de l’examen les vieux savoir-faire, sous prétexte que les employeurs auront besoin de gens sachant décongeler des produits tout préparés.» Une façon de rendre les futurs cuisiniers toujours plus dépendants de l’agro­alimentaire. Et de fragiliser un des fleurons de l’identité française.

« Un message d’espoir »

Dans ce sombre tableau, tout le monde ne baisse pas les bras. Alain Ducasse, le chef multi-étoilé, se refuse à accuser l’Éducation nationale et prône plutôt la responsabilisation des entrepreneurs. «Il faut arrêter de croire que l’État peut tout, plaide-t-il. La formation est une vocation, elle nécessite du temps et de l’énergie, mais c’est aux artisans de créer les conditions de la transmission.» Celui qui a essaimé des disciples dans le monde entier a choisi de ne pas subir. Non seulement il a ouvert à Argenteuil une école de formation continue, mais il a mis en place, de 2000 à 2008, des séminaires «à l’intention des personnels enseignants des lycées technologiques et professionnels de l’hôtellerie et de la restauration». Ou quand le privé se prend en main. «Ce qui nous manque, ajoute Alain Ducasse, ce sont des dirigeants qui valoriseraient l’intelligence de la main, qui sauraient, comme au Japon, décréter que leurs meilleurs artisans ont le statut de “trésors vivants”. Et des médias pour relayer la noblesse de ces métiers.»

L’investissement des entrepreneurs, le dialogue entre professeurs et artisans, et l’implication des collectivités locales, cela ne relève pas de l’utopie. Le campus des métiers, qui ouvrira ses portes le 14 septembre à Bobigny, est un lieu d’accueil ambitieux pour 3 000 apprentis le plus souvent issus des villes environnantes.

«C’est un message d’espoir pour des jeunes issus de la diversité, plaide Christian Le Lann, boucher, fromager et président de la chambre des métiers et de l’artisanat de Paris. D’abord parce que ces jeunes réalisent des chefs-d’œuvre. Il faut parler d’eux plutôt que de ceux qui brûlent des bagnoles. Parce que l’intégration se fait par le travail, par la relation entre un maître et un apprenti. J’ai formé deux petits Maghrébins à la fromagerie. Ils n’y connaissaient rien. Il faut les entendre, maintenant, parler des fromages français !» Une œuvre moins médiatique, certes, que les filières ZEP mises en place à Sciences Po, mais au moins aussi importante. Aux entreprises, donc, et aux artisans de jouer le jeu. Et de s’intéresser aux enjeux cruciaux de la transmission de leurs savoirs.

Un plombier enlevé et séquestré 24 heures à Antibes

Article publié dans Le Parisien

Mécontent des travaux réalisés par un plombier dans sa villa d’Antibes (Alpes-Maritimes), un homme de 39 ans, employé comme capitaine sur des yachts, l’a enlevé, puis l’a roué de coups au cours de sa séquestration entre Juan-les-Pins et Gênes en Italie.

Le ravisseur et sa femme, médecin à Saragosse (Espagne) ont été interpellés, jeudi matin, vers 8h30, de l’autre côté des Alpes, non loin de la frontière française par les policiers de la Squadra mobile italienne.
Le plombier prénommé Sébastien et âgé de 33 ans a été conduit à l’hôpital. Il souffre de plusieurs fractures au visage et a également été blessé à la tête et aux jambes par ses agresseurs. Ces derniers ont été placés en garde à vue dans les locaux de la police à Imperia.

Un enlèvement sur la voie publique

Tout commence, mercredi vers 9 heures. Sébastien se trouve sur la voie publique à Juan-les-Pins lorsqu’un véhicule Citroën C4 noir, immatriculé en Espagne se porte à sa hauteur. Le conducteur, un homme de grande stature, descend et saisi la victime avant de lui porter plusieurs coups au visage. Le plombier est ensuite embarqué de force dans la voiture de son agresseur qui prend la fuite en direction de Saint-Tropez (Var). Aussitôt, l’alerte est donnée. Les policiers de la brigade de répression du banditisme (BRB) et de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la PJ de Nice tentent de remonter, au plus vite, la piste du mystérieux ravisseur après avoir rapidement découvert l’identité de la victime.

L’agresseur mécontent des travaux réalisés par la victime

Quelques minutes après l’enlèvement, le frère du plombier reçoit un appel d’une connaissance, prénommée Faycal. Ce dernier lui explique qu’il vient d’enlever Sébastien et réclame 10 000 € en échange de ce dernier. «Le kidnappeur s’en est pris à ce plombier alors qu’ils avaient un différend commercial, précise une source proche de l’affaire. Selon l’auteur du rapt, la victime n’a pas bien fait les travaux qu’elle était censée réaliser chez lui. Il lui a réclamé 10 000 € pendant plus de 3 ans avant de décider d’employer la manière forte.»

Le ravisseur fixe un rendez-vous à Gênes pour procéder à l’échange. Un discret dispositif de surveillance associant enquêteurs français et italiens se met en place dans les rues de la ville mais l’otage demeure introuvable.

Faycal et son épouse, Rania sont finalement identifiés, ce matin, sur une route reliant San Remo à Imperia (Italie). Sébastien est retrouvé à l’arrière de leur voiture, le visage couvert d’hématomes.

«C’est assez incompréhensible de voir un couple avec un tel statut social en venir à utiliser des méthodes de voyous, relate un proche de l’affaire. Une information judiciaire a été ouverte. La trace des fuyards a été vite retrouvée grâce à une très bonne collaboration entre les services français et italiens. L’enquête devait être vite menée car le ravisseur était particulièrement déterminé.»

Bienvenue dans le Réseau des Plombiers

Bienvenue sur le site du réseau des meilleurs plombiers de France. L’objectif du Réseau des Plombiers Pro est de tester pour vous les plombiers de France et de déterminer pour vous si les réparations et prestations sont de qualité ou non.

Les réparations de plomberie ne sont pas souvent garanties et les arnaques dans ce domaine existent encore. Nous avons donc développer un système de réseau pour permettre aux meilleurs plombiers d’être mis en valeur.

Ainsi, nos visiteur peuvent bénéficier gratuitement de la liste des meilleurs plombiers de France pour leurs réparations ou dépannages d’urgence.

Qu’est-ce qu’un plombier ?
Un plombier (également appelé installateur sanitaire) est chargé de la réalisation ou de la réparation des installations de plomberie. Son outil traditionnel est le chalumeau oxyacétylénique.

« Plombier » est l’appellation traditionnelle désignant le plombier-chauffagiste. Aujourd’hui, on parle « d’installateur en thermique et sanitaire ». Les domaines d’intervention du plombier-chauffagiste sont:
– installation des réseaux d’eau froide sanitaire et chaude
– installation des préparateurs d’eau chaude sanitaire (cumulus électrique, chauffe-eau instantané)
– pose d’éléments sanitaires (lavabo, WC, évier, baignoire, cabine de douche, lave-main)
– pose de robinetterie
– installation des canalisations d’eaux usées
– chauffage
– gaz et conduites (installation du réseau gaz après le compteur de gaz)